Les écologistes politiques et leurs contradictions... Les évoquer ne résoudra aucun problème, mais nous convainc de jour en jour que ces ayatollahs du juste et du vrai sont encore loin d’apporter une solution.

Ce qui les intéressent en pleine canicule ? Inviter le rappeur polémique Medine à leur université d’été. Désormais aux responsabilités d’importantes villes françaises (Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble…), ils multiplient les inepties. La dernière en date est passée inaperçue.  Invité de France Info lundi matin 21 août, le maire de Lyon, Grégory Doucet, est interrogé par une journaliste sur les actions mises en place dans sa ville pour lutter contre la canicule. On en retiendra trois. La première : planter des arbres. Là, rien à dire, même si à court terme… La deuxième : ouvrir une nouvelle piscine. Tiens, je croyais naïvement que les écologistes se préoccupaient de la raréfaction de nos ressources en eau et militaient contre son gaspillage. Leur combat contre les méga bassines agricoles en atteste. Manifestement à Lyon, l’eau n’est pas un problème.
Troisième solution : climatiser les espaces publiques et les rendre accessibles à la population ! Les climatiseurs… Je pensais qu’ils représentaient le diable en personne tant dans le bilan négatif de leur fabrication que par la consommation énergétique qu’ils demandent pour générer du froid. A moins que Lyon se soit doté de panneaux solaires alimentant chaque clim’, cette idée de climatisation n’a d’écologique que le nom.

Et tant qu’à écouter France Info, retenons encore ce matin, mardi 22 août, un reportage sur le difficile démantèlement des centrales nucléaires en Allemagne. Pauvres Allemands qui ont choisi d’arrêter l’électron libre par opposition au génie français bien sûr. Non seulement, ils misent tout sur le charbon, mais en plus ils n’arrivent pas démonter et retraiter leurs centrales. Les incapables ! Heu… Et si on parlait de Brennilis dans les Mont d’Arrée en Bretagne. Ça fait combien de temps qu’EDF tente de rendre le terrain propre ?  Depuis 1985 et les plus optimistes pensent qu’en 2040, on y sera encore. Je n’ose imaginer le jour où nos 56 réacteurs hexagonaux seront hors service et donc les terrains, pierres et métaux devront être nettoyés de toute radioactivité. Un tel démantèlement pourrait arriver plus vite qu’on ne croit puisqu’avec le réchauffement, nos rivières sont d’ores et déjà incapables de refroidir les réacteurs les mois d’été. L’efficacité de leur usage est manifestement compromise. Et je ne parle pas de notre indépendance énergétique à grand renfort d’uranium africain ou russe…

Hervé DEVALLAN

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Edito

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