L’émotion est à son comble.
Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’éducation nationale française, va supprimer l’enseignement du latin, du grec et de l’allemand pour les remplacer - comme dit le philosophe Pascal Bruckner - « par du Jamel Debouze ». 


Outre le fait que ce soit une drôle de façon de construire l’Europe et l’avenir intellectuel de nos enfants, ce tour de passe-passe n’est pas sans rappeler d’autres manipulations linguistiques, à commencer par l’enseignement du breton dans les écoles de nos 5 départements. Car, à moins de payer et d’envoyer nos enfants dans une école Diwan, le breton y a rang d’option, un peu comme le dessin ou la musique. 

Nous rappellerons simplement que tous les « petits » pays qui ont conservé leur langue (Danemark, Belgique, Pays Bas, Suède, Norvège, Estonie, Lituanie, Serbie, Croatie… Et la liste est loin d’être exhaustive) s’avèrent former de véritables polyglottes. Qui n’a pas été surpris d’entendre une caissière d’un super marché flamand parler successivement dans sa langue maternelle, mais aussi en allemand, en anglais et… en français, selon les clients ! En voilà de dangereux analphabètes vivant dans d’horribles dictatures ! Pire, certains souhaitent même prendre leur destin en main ! Quant à l’argument qui consiste à dire qu’un pays se définit par sa langue (entre autre), on n’ose penser à la Suisse…

Que l’école de la République soit un instrument de propagande, la Bretagne ne le sait que trop. Pays indépendant jusqu’en 1532, les manuels continuent chez nous à enseigner l’histoire de France jusqu’à cette date anniversaire. Et bientôt, à Nantes, à Brest et à Rennes…  ce sera l’histoire de l’Islam qui deviendra obligatoire, alors que le Siècle des Lumières sera optionnel. Une autre idée de la ministre socialiste… A ce rythme, le dernier livre de Michel Houellebecq va devenir plus que prophétique !

Nous attendons avec impatience la prochaine réforme de Mme Vallaud Belkacem, où le français deviendra peut-être à son tour une option, et le chinois ou l’anglais langue obligatoire… ?
En somme, le français au même rang que le breton. Une ironie rabelaisienne ?


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