Simone Morand au service de la Bretagne HermineHermine

Etonnante Simone Morand ! De Monterfil à Quimper, de la Haute à la Basse Bretagne, elle n’aura cessé d’œuvrer pour la grandeur d’un pays qu’elle portait en elle comme on porte un étendard, une fierté, une revendication paisible.


Simone Morand au service de la Bretagne

Cet ouvrage consacré à Simone Morand, signé par Christian Martin et édité chez Coop Breizh, était certainement attendu par tous ceux qui l’ont rencontrée ou qui ont apprécié son immense travail. Mais il est aussi un document de première valeur pour celles et ceux qui ne connaissaient pas la « grande dame » de Bretagne. Il permet de nous hisser au plus près d’elle avec  l’impression simple de l’avoir fréquentée et admirée.
Parcours multiples, multiples vies…. De même, ce récit  biographique n’est pas construit de manière chronologique. Le portrait s’organise grâce à des récits parallèles extrêmement documentés et à un fourmillement d’anecdotes qui s’attachent à traduire la véritable personnalité de Simone Morand.
Grande dame, elle l’était assurément, et dominait ses semblables par cette énergie hors du commun et la volonté farouche qui l’animait, toute au service dela Bretagne.
Que de réalisations spectaculaires !                                              
L’écomusée de Montfort, dédié aux costumes bretons, ou encore, en 1976, le véritable coup d’envoi véritable donné aux fêtes gallèses de Monterfil.
Sans oublier ses ouvrages gastronomiques, utilisant des recettes traditionnelles patiemment collectées et qui remontent parfois au Moyen-Age.

Ainsi, il n’est pas faux d’écrire que sa vie s’est passée à collecter, sans trêve, avant qu’elles ne soient englouties par les ans, toutes les particularités, les richesses produites parla Hauteou Basse Bretagne. Chants, musique, danses, costumes ou encore – dans les dernières années surtout – cuisine !
Si ses activités afin de conserver le patrimoine furent innombrables, ses « coups de gueule » étaient célèbres aussi. Elle se fit beaucoup d’amis et parmi ceux-là de très hauts appuis qui surent reconnaître son travail, mais aussi des ennemis, parfois jaloux de la très grande place qu’elle occupait.
Jusqu’à son dernier souffle, elle vibra pour sa terre natale !
Son tout dernier mot : « Conservatoire » désignait un « Conservatoire des arts culinaires de Bretagne » qu’elle n’avait pu mener à son terme.
Mais par là, elle souhaitait transmettre le flambeau, tel une flamme olympique, passer le relais à l’autre génération.Puisse-t-elle être toujours entendue !

Ouvrage disponible chez Coop Breizh

Simone Morand : La culture bretonne en héritage par Christian Martin aux éditions Coop Breizh – 23€

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Edito

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