Juste avant une mort programmée, un professeur d’Université d’une soixante d’année fait le point sur sa vie. Sa femme, ses fils, ses maîtresses…

Fuyant une chimiothérapie qui l’épuise, il s’échappe quelques jours à Blois sa ville natale sans prévenir personne. Là, il part sur les traces de son premier amour. Il rencontre la fille de cette dernière et lui laisse croire qu’il est son père.

Le roman de Christian de Moliner compte cette énergie du désespoir dans une ville de caractère comme il est insupportable de lire trop souvent, Blois. De plus, comme son personnage principal, l’auteur est professeur d’Université. Pour le reste cette quette rédemptrice met en scène les caprices d’un égoïste qui se perd sans jamais se trouver.  Ses souvenirs, ses absences et ses regrets ont du mal à donner à cet ouvrage la colonne vertébrale d’un excellent roman. On se perd avec lui, sans – nous aussi – trouver une vérité et la source de réflexions, à défaut d’une trame romanesque haletante. « Juste avant ma mort » joue sur les caprices de l’existence, la faiblesse de l’homme sans en tirer de vrais leçons. Dommage.

Hervé DEVALLAN
« Juste avant ma mort » de Christian de Moliner aux éditions Jean Picollec, 140 pages, 14€

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Edito

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