Créé en 2013, le quatuor bruxellois commence à se faire une place au soleil avec sa pop teintée d’Afrobeat. Leur second EP empruntant autant aux Talking Heads qu’à l’Afrique.
Pas facile de faire swinger de la pop, surtout lorsqu’elle vient du plat pays… C’est pourtant ce qu’arrive à faire les bruxellois de Fùgù Mango en insufflant une bonne dose de musique afro dans leurs beats au carré. Leur second EP « Mango chicks » dévoile ainsi 4 titres aussi frais qu’évidents. Tellement évident, qu’on se demande si cette world pop est une véritable première où si la recette est éprouvée. Un peu des deux sûrement (Peter Gabriel…), mais ici les schémas pop restent la colonne vertébrale sur laquelle vient se greffer l’ADN africain. Si l’inverse est pratiqué depuis des décennies, les belges réussissent à inverser le paradigme et laissent filer leur pop vers le soleil sans dénaturer leurs compositions. A tel point qu’on imaginerait bien Fùgù Mango tout droit venir d’Afrique du Sud ! C’est pour dire si cette pop est faite pour danser et s’impose immédiatement à tous les amateurs de Jungle ou de Vampire Week-end avec des guitares claires (un peu comme la ligne claire en BD…) et des percussions envoutantes.
