Faisant suite au beau Before Bach, sorti en 2004, l’étonnant duo sort le 28 août, Glück Auf !, album métissé, mélange inédit de chants bretons, français, anglais, turcs, de rock-blues atmosphérique et de musique cosmopolite.

Auf Glück ! Ce « Bonne chance ! » de salutation que s’échangeaient les mineurs alsaciens sonne comme le résumé des affinités de Rodolphe Burger et Erik Marchand. C’est aussi le titre de leur 2e album ensemble, qui sort le 28 août. Après Before Bach, sorti en 2004, les deux artistes sont retournés creuser un filon brillant, une exploration d’un métissage musical unique. Parce que, si le musicien et chanteur alsacien Burger mêle ses textes et son blues-rock atmosphérique au chant traditionnel du maître breton Marchand, ils s’adjoignent de multiples talents : le oudiste Mehdi Haddab, le bassiste Julien Perraudeau, le batteur Arnaud Dieterlen et la chanteuse et joueuse de gadulka (instrument à cordes bulgare) Pauline Willerval. En résulte un alliage étonnant, qui rassemble beaucoup de ce qui constituent les artistes, dans les musiciens invités, les thèmes évoqués, les chants réinterprétés et surtout le moteur permanent du voyage et de la rencontre musicale. On y entend les langues bretonne, française, anglaise, turque… Métissage culturel, musical et donc linguistique, Auf Glück !, à l’image du premier single qui vient d’être dévoilé, Kazanova, crée un ensemble inédit, envoûtant, inclassable et protéiforme. Entretiens croisés.

ENTRETIENS avec Rodolphe Burger et Erik Marchand.

Ce projet, Glück Auf !, a été lancé en 2019 et est une réactivation de Before Bach, sorti en 2005 ?
RB : Absolument. Nous avions envie de donner une suite à cette histoire. On a fait beaucoup de concerts avec Before Bach. Lorsqu’on a joué ce répertoire lors du festival de Langonnet (ndlr : Festival Couleurs du monde en 2017), on a senti une ferveur telle du public que c’était comme si nous étions encore mieux compris qu’à la sortie de l’album. L’idée était aussi d’aller plus loin, dans cette intrication qu’on essaie de réaliser entre nos univers, entre les musiques modale et harmonique.
Et puis, Pauline Willerval a été invitée, avec cet instrument extraordinaire, la gadulka (instrument à cordes frottées bulgare), que j’ai découvert à Langonnet d’ailleurs. Je me souviens qu’on était logé sur place et un matin j’entends un son absolument divin. Et c’était elle qui faisait juste ses gammes dans sa chambre. Et puis je l’ai beaucoup vue jouer dans le festival. Erik la connaissait. Elle fait partie de la Kreiz Breizh Akademi (cursus de formation professionnelle dédiée aux musiques modales co-fondé par Erik Marchand). Elle a travaillé en Turquie et amène cette culture. Une présence féminine est importante. D’autant plus qu’elle chante sur plusieurs chansons.
EM : Le son qu’apporte la gadulka de Pauline Willerval aux morceaux aux colorations blues ou bretonnes est très intéressant. Et l’interprète elle-même a une culture musicale large.

Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés ?
RB : Nous nous sommes rencontrés à Morlaix. On faisait un concert dans le cadre du festival Panorama. On jouait en live le disque Hôtel Robinson qu’on a enregistré avec Olivier Cadiot sur l’île de Batz. On mélange des enregistrements de gens, des archives… J’avais envie d’inviter des musiciens bretons qui réagiraient à ce concert. Je suis passé par Joran Le Corre, le directeur artistique de Panorama. Il y avait 3 invités : Abstrackt Keal Agram, le groupe électro de Morlaix, les frères Daniel et Joran a pensé à Erik Marchand.
Je le connaissais comme une évidence, un vénérable, qu’on n’approche pas comme ça. La répétition était incroyable parce qu’il est arrivé, avec son chapeau, son allure très droite et a commencé par dire : « Je préviens : je ne connais rien à la musique harmonique ! » (rires) J’ai dit « ça tombe bien, je ne connais rien à la musique modale… » Presque rien…
Coup de pot : juste avant, j’avais été invité à Strasbourg par l’ensemble afghan en exil Kaboul. C’était la première fois que je collaborais avec des artistes dans un contexte de musique modale, que je découvrais donc. Et j’avais récupéré une petite rythmique de percussions afghanes que j’avais dans mon sampler. Et je l’ai jouée avec Erik Marchand. Et tout de suite, ça lui a inspiré une mélodie. Rapidement, on s’est entendu et ça a donné le morceau Montroulez (Morlaix) qu’on a joué le soir même. Et il se trouve qu’à ce concert, où étaient venus des habitants de l’île de Batz -c’était extraordinaire-, il y avait aussi Jacques Blanc qui dirigeait le Quartz, à Brest. Et c’est lui qui nous a commandé une création après nous avoir vus. On a fait cette résidence en Alsace dans mon studio à Sainte-Marie-aux-Mines. On l’a présenté au Quartz. Puis on a fait l’album Before Bach.

Vos façons de travailler se sont imbriquées rapidement ?
EM : Il y a un temps d’adaptation, de connaissance mutuelle dans les styles. Mais on avait travaillé avec des musiciens d’autres cultures. Et c’est en écoutant le type d’approche musicale de chacun qu’on évolue. On a essayé des thèmes. Il y a encore plus de complicité dans le 2e album dans la mesure où on connait mieux le travail de chacun et de Medhi Haddab, joueur de oud, le 3e comparse que nous avions choisi, qui a été un trait d’union entre le travail de Rodolphe et le mien.
RB : Il a été une charnière. Il a la double culture. Il connaît la musique modale et c’est aussi un joueur de oud électrique, l’un des plus grands au monde, qui a une culture rock. Ça a été une rencontre formidable. Et ça continue (ndlr : Rodolphe Burger vient de créer avec Mehdi Haddab et le chanteur de raï Sofiane Saidi un nouveau trio, Mademoiselle).
C’est ce qui est beau avec la musique : ça ne trompe pas. Très vite, on sait si on a quelque chose à faire ensemble. Erik et moi sommes tous les deux adeptes de l’expérience, de la rencontre. Sans dire que tout va avec tout. Il faut des atomes crochus sérieux. On les a trouvés. Et encore plus sur le 2e album, avec l’envie de tresser davantage les articulations.

Erik Marchand, le rock et le blues font aussi partie de votre culture musicale ?
EM : Surtout le vieux blues. Dans une vie antérieure, j’ai beaucoup voyagé en Louisiane et dans le sud des États-Unis. Je me suis aperçu qu’un certain nombre de chanteurs, qui sont aussi des rock stars, ont repris des blues anciens avec beaucoup de force. Mais je n’ai pas beaucoup écouté de rock. Quand mes petits camarades au collège et au lycée en écoutaient, moi c’était plutôt des musiques qu’on peut qualifier d’ethniques -« musiques du monde » n’existait pas à l’époque.

Comment qualifier ce mélange de chants et de musiques que vous créez ? Un « alliage » vous semble pertinent ?
EM : Oui, un alliage. Ce qui rejoint le côté minier de Glück auf ! (rires) et la manière dont on travaille. C’est une rencontre entre les cultures musicales personnelles, individuelles et la curiosité de chacun des artistes qui composent l’ensemble. On va au croisement de ces chemins pour créer cet alliage-là qui n’a pas d’origine géographique, ethnique mais des origines personnelles. Quand on interprète un chant d’origine albanaise avec une partie de texte en breton, c’est lié à nos histoires. Les musiques populaires d’Europe orientale partagent des modernités qui peuvent être proches des musiques occidentales. On peut accrocher un enracinement de musiques locales, populaires, à une orchestration innovante.

Rodolphe Burger, à l’époque où vous vous rencontrez, quelles relations entreteniez-vous avec la Bretagne ?
RB : De mon côté, la Bretagne, c’est une histoire d’amour. Et je crois un peu réciproque. Musicalement, avec Kat Onoma (ndlr : groupe co-fondé par Rodolphe Burger, en activité de 1980 à 2004), on a été adopté immédiatement en Bretagne. Ça a été notre terre d’accueil. On était basé à Strasbourg et notre public était dans l’est, à Paris et en Bretagne, d’un Finistère à l’autre…
Depuis 30 ans, je vais sur l’île de Batz, où j’ai composé les deux tiers de mes morceaux et réalisé l’album Hôtel Robinson, avec Olivier Cadiot. Je n’ai plus le temps d’y aller autant que je le voudrais. Mais j’y ai toujours un point de chute. C’est un endroit très important pour moi. Et la Bretagne en général. J’y joue toujours beaucoup.

Qu’avez-vous trouvé sur l’île de Batz ?
RB : Il y a beaucoup de choses que j’apprécie. C’est d’abord d’une beauté incroyable. Chaque fois, je suis saisi. Et les gens… C’est quelque chose qui m’obsède : pourquoi les Alsaciens ne sont pas plus comme les Bretons… ? (rires) Ce truc de se balancer des vannes, c’est très breton. Et en Alsace, il y cette histoire tragique, ni allemand, ni français.
En Alsace, on a un peu perdu le sens de l’humour… Peut-être les guerres. Et le fait d’être nanti, ça rend idiot… Ils se prennent au sérieux. Le notable se prend au sérieux. J’ai l’impression qu’en Bretagne, on trouve moins ça. Et puis je sens une solidarité. Peut-être que j’idéalise un peu la Bretagne.
Mais je constate que parmi les gens avec qui je travaille, dans les équipes techniques, ou les programmateurs, et avec lesquels je m’entends bien, beaucoup sont bretons !

Vous connaissiez aussi la langue et la culture bretonnes ?
RB : Paradoxalement, je les connaissais mal. Et j’avais des préjugés. Comme dans tous les domaines, il y a quelque chose qui domine et ce n’est pas forcément le meilleur. Je vous avouerais que je ne suis pas particulièrement client de l’Interceltique et de ce qui s’est beaucoup exporté. Comme des folklores en général.
Mais Erik Marchand, c’est autre chose.
Je me souviens par exemple d’un concert aux Vieilles Charrues, où j’étais invité permanent. Chaque année je pouvais faire quelque chose de différent. J’y ai invité Bashung, Higelin, David Thomas de Père Ubu, Serge Teyssot-Gay…µ
J’ai fait un concert avec James Blood Ulmer, qui est un guitariste américain que j’aime énormément, un très grand musicien mais d’une toute autre culture. Et on a joué avec Erik. Blood était au bord de la scène et il était estomaqué : « This man is a great singer ». Et il ne connaissait rien de la culture. C’est-à-dire qu’à un moment donné, il y a des grands et c’est tout : des grands musiciens, des grands chanteurs…
Erik Marchand est allé loin dans sa recherche. Il est allé jusqu’à habiter à Poullaouen, l’endroit où on pouvait collecter le plus de chants, auprès de son maître Kerjean – auquel on rend hommage dans Glück Auf !. On comprend que ce n’est ni le folklore, ni un produit régional.

Erik Marchand, vous vous considérez comme ancré dans la tradition, ou vous souhaitez vous défaire d’un certain carcan traditionnel ?
EM :
C’est assez complexe. On a tous une assise musicale. Je n’ai pas fait le conservatoire, je n’ai pas essayé d’imiter les accords de Bob Dylan, j’ai écouté beaucoup de musiciens et chanteurs du Centre-Bretagne. Ça a été ma construction musicale et mon maître Emmanuel Kerjean m’a amené à réfléchir à la subtilité de ce qui peut se faire en matière de musique traditionnelle centre-bretonne. C’est une complexité un peu masquée, qui n’est pas tonitruante, une virtuosité cachée. Mais déjà dans mon adolescence, j’aimais écouter d’autres formes de musiques traditionnelles locales.
Ensuite, l’identité culturelle ou humaine se modifie au fur et à mesure des rencontres. En tant que musicien, j’ai beaucoup voyagé, en Amérique du Nord, en Europe orientale et d’autres régions du monde. J’aime aller voir ailleurs quelles réponses donnent d’autres musiciens à des questions que je me pose. Et la seule manière de le faire dans la musique populaire est de rencontrer des grands interprètes chez eux. Et, si affinités, de travailler avec eux.

Vous déconnectez la pratique de votre art et la langue bretonne, que vous parlez, de tout environnement politique ?
EM : Totalement. De part mes voyages et mes rencontres, j’ai construit un antinationalisme dont l’alliage est aussi solide que celui qu’on a créé avec Rodolphe (rires). Je considère qu’une langue et une culture sont une base de compréhension du monde mais pas un but. C’est une pierre angulaire qui va aider à tenir l’édifice mais pas l’édifice lui-même. On y retourne pour s’abriter parfois lorsque le monde semble angoissant. Mais au bout de quelques semaines ou mois, l’envie d’aller voir ailleurs revient et l’envie de modifier notre manière de penser tout en proposant notre expérience à d’autres. C’est aussi le but des artistes.

Vous êtes tous les deux intéressés par la rencontre. Cette idée du métissage est essentielle pour vous ?
RB : Oui, établir des liens. Il y a des logiques de communication dans la musique. Il y a des liens transnationaux. On peut voir comme les choses circulent.
Ça n’existe pas la bonne et la mauvaise musique. Ce qui compte ce sont les bons musiciens et les thèmes. Quand Miles Davis reprend un tube de Cyndi Lauper, Time after time, on pourrait penser que c’est un truc commercial. Mais pas du tout, pour Davis, c’est un très beau thème et il le reprenait à tous ces concerts.
Avec Kat Onoma, on avait cette idée. Par exemple Wild Thing des Troggs, ce n’est « rien », c’est rudimentaire. Le blues, c’est rudimentaire. Mais avec ça on peut faire des merveilles.

L’expérimentation est importante pour vous ?
RB : Oui. Mais expérimentation peut être connoté, ça fait laboratoire. Une rencontre, c’est une expérience. On fait exister quelque chose de nouveau, d’imprévu, pour l’un et pour l’autre.
EM : On a toujours une idée derrière la tête quand on débute une collaboration. On n’expérimente pas tout-à-fait. Quand j’ai travaillé avec les musiciens du Banat, en Roumanie, avec lesquels j’ai fait plusieurs albums -le Banat roumain est mon deuxième pays-, je savais avant ce qui pourrait en sortir pour avoir entendu d’autres musiciens.

Rodolphe Burger, vous expliquez bien comment votre façon de chanter se transforme au contact de celle d’Erik Marchand. C’est aussi la richesse de ces collaborations, de faire évoluer son art ?
RB : Bien sûr. C’est grâce à ça qu’on évolue. Et ce sont les autres qui vous encouragent, qui vous disent : « C’est possible ». La première fois que j’ai chanté un blues, je tremblais. J’avais l’impression de transgresser. Et quand James Blood Ulmer, qui incarne tout ce que j’aime dans la musique noire américaine, chante avec moi… Ce sont des moments extraordinaires. Comme quand Erik Marchand chante le blues ou le rock. C’est incroyable.
EM : Les ambiances musicales vont chercher autre chose. J’ai par exemple développé des choses plus parlées avec Rodolphe, comme j’ai développé des choses plus ornementées avec les musiciens du Banat.

Vous avez travaillé de la même façon pour Glück auf ! et Before Bach ?
RB : Oui, au même endroit, à Sainte-Marie-aux-Mines (ndlr : studio de Rodolphe Burger en Alsace), propice pour chercher quelque chose ensemble. Et c’est un moment de vie.
EM : On a d’abord procédé par échanges de thèmes par ordinateur interposé et on s’est tous réunis pour choisir les morceaux, les enregistrer. On fabriquait conjointement les arrangements. C’est artisanal. On fait ça sur le tas en travaillant ensemble.

On a le sentiment que vous avez mis dans cet album beaucoup de vous-mêmes l’un et l’autre, tant dans les thèmes, les chants réinterprétés, les musiciens invités ?
RB : Encore plus que dans le premier.
EM : Absolument. C’est la base : un hommage à Emmanuel Kerjean qui a été mon maître, des chansons qui proviennent d’intérêts géographiques et sociaux profonds. Avec aussi des éléments de vieux blues. Jamais je ne pensais chanter du blues et voilà que je chante des formes en langue bretonne, adaptées par Krismenn. C’est un jeune musicien de la nouvelle scène bretonne, qui s’est intéressé aux formes très locales de la musique du Centre-Bretagne et à des formes beaucoup plus transversales, internationales. On a un système de travail comparable.

Rodolphe Burger, vous avez un double parcours en musique et en philosophie que vous avez enseignez. Comment la philosophie s’intègre-t-elle à l’expérimentation musicale ?
Quand on est né en 57, on est né avec le rock’n roll. Je me suis passionné pour le rock très jeune, en écoutant la radio. Ce qu’on entendait à l’époque fait rêver. Même les tubes qui sortaient étaient extraordinaires. On pouvait alors entendre Jimmy Hendrix sur RTL le soir et ce n’était pas que Hey Joe ! Donc le lycée n’était vraiment pas prioritaire pour moi. Le plus important, c’était le rock, les filles, la politique, l’art un peu. Mais la littérature et la philo ne m’intéressaient pas. Je les ai découvert après un peu comme un continent secret qu’il fallait aller chercher. J’étais ébloui parce que je ne savais pas que ça existait. J’ai plongé avec passion. J’ai adoré enseigner pendant quelques années mais je n’avais pas la passion d’être prof… Du jour où je l’ai été, j’ai recommencé à faire de la musique… (rires) Je ne pensais pas en refaire. Mais j’en ai eu le besoin. Je garde aujourd’hui des amitiés fortes avec des philosophes, comme Jean-Luc Nancy à Strasbourg, qui est un grand ami, avec qui je prépare un oratorio rock ! Les philosophes que j’aime sont souvent hantés par autre chose. La littérature, l’art ou la musique… Jean-Luc Nancy aurait pu être acteur. Je pense qu’on n’est pas d’une seule pièce.

Vous multipliez les collaborations et jouez en solo. En dehors de Glück Auf !, quelles sont vos actualités ?
RB :
Mon dernier album solo, Environs, est sorti pendant le confinement, en 2020, et je n’ai fait qu’un seul concert. Toutes les dates ont été reportées. Et entre temps il y a eu beaucoup d’autres choses. Donc on est dans un dans un chaos avec beaucoup de choses prévues. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Je suis à l’âge où normalement on s’arrête. Et moi c’est un peu l’inverse. Je ne m’en plains pas. Ça n’a pas toujours été facile de conquérir une position de liberté, d’indépendance. Et là j’en profite.
EM : L’actualité est chargée. Le 8e collectif de la Kreiz Breiz Akademi dont j’assurais la direction artistique sort son album dans quelques semaines. On prépare aussi, avec d’autres artistes, un concert en hommage à Yann Fanch Kemener (décédé le 16 mars 2019), au TNB à Rennes le 24 juin.

Propos recueillis par Grégoire LAVILLE

Kazanova, single, Glück Auf !, sortie le 28 août 2021

Sur scène
– Le 1er juillet à Verdun (55), scène Transversales, à 19h.
– Le 25 juillet à Ploezal (22), domaine de la Roche Jagu, à 18h.

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