Denez Prigent « Stur an avel » HermineHermineHermineHermine

Onzième album de Denez Prigent, « Stur an avel » souffle le vent de l’innovation et de l’universel dans le grand monde de la musique bretonne.

C’est définitif : Denez Prigent est au-dessus du lot. Ce « gouvernail du vent » emporte tout sur son passage. Entre ancien et moderne, gwerz, électro, symphonique et trad, le breton arrive à nous faire chavirer. Dès le premier titre, les frissons sont là. On a encore envie de croire en une Bretagne émancipée, intelligente, créatrice ; et en des bretons insoumis. Bien sûr, Denez n’est le héraut de personne, mais il symbolise à merveille cet espoir. Sa musique berce nos cœurs et sa poésie éveille nos sentiments. Du moins, elle résonne comme nulle autre mélopée française. Ça ne s’explique pas, on se sent possédé. Le talent du monsieur y est pour beaucoup. Et le choix se des invités aussi : Oxmo Puccino, Aziliz Manrow, Kevrenn Aire, Yann Tiersen… Pour dire si sa musique est universelle. Assurément, on tient là un de ses meilleurs albums. Le onzième. Enregistré à Plestin-les-Grèves dans les Côtes d’Armor, il symbolise ces vents contraires qui nous traversent et qui toujours redonnent espoir.

Hervé DEVALLAN
Denez Prigent « Stur an avel » (Coop Breizh) – 4/5

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