Avec ses arrangements 70’s et ses mélodies imparables, Max Jury impose son premier album avec une lumineuse évidence. Le rendez-vous de l’année
Il est des albums plus faciles à présenter que d’autres. Par leur évident rayonnement, ils sortent du lot pour ne jamais retomber. Un classique ? Il est encore trop tôt de le dire, mais il en prend le chemin. Ce premier disque du jeune (24 ans) Max Jury dispose de l’indispensable critère, à savoir : un titre = un tube. Sa soul teintée de pop et de blues est aussi éblouissante que le premier opus de la regrettée Amy Winehouse On en reste sous le choc et le charme. Rien de plus, rien de moins. Ergoter et gloser en essayant de coller des mots à sa musique étoufferait dans l’œuf ce jeune prodige américain (Iowa). Son esthétique 70’s rappelle le temps béni où chaque album enterrait le précédent, où chaque 33 tours était usé jusqu’à la corde. Avec son propos éponyme, Max Jury redonne vie à ces moments de grâce où l’attente et l’imagination était la pierre angulaire du succès. Cette part de mystère existe dans la musique de ce jeune prodige. De là à penser qu’avec de tels albums, la crise du disque n’existerait pas… Il n’y a qu’un pas que nous franchissons joyeusement. Car « posséder Max Jury » est l’évidence même. Vous avez dit vinyle ?
