Will Calhoun celebrating Elvin Jones HermineHermine

Quand on aime, on ne compte pas. C’est le second album hommage au batteur Elvin Jones rendu par l’ex Living Colour Will Calhoun. Dextérité et maîtrise de l’art sont au rendez-vous ! 


Will Calhoun celebrating Elvin Jones

On se demandait ce qu’il était devenu… Non, en fait. Ça fait une bonne vingtaine d’année qu’on ne se demandait pas ce qu’était devenu le batteur de Living Colour, Will Calhoun. Pour les plus jeunes, Living Colour, c’était ce groupe de fusion américain de la fin des années 80 qui tapa dans l’œil de Mick Jagger. Ce dernier co-produisant « Vivid » (1988) le premier opus des new yorkais. Bon et bien, Will Calhoun sort un album solo en 2016. Et son truc à William, c’est le jazz. Pour l’occasion, et pour la seconde fois, il rend hommage à son maître de toujours : Elvin Jones. Si la grande majorité des morceaux joués est issue du répertoire du batteur de John Coltrane, on y trouve aussi un titre de Wilbur Little Whew sorti en 1969 et un autre, « Mahjong », de Wayne Shorter présent sur l’album « Juju » où officiait Elvin John. On reste en famille. Pour le reste, fort est de constater que ça joue extrêmement bien dans une veine jazz rock fusion (très jazz quand même !) qui n’effrayera pas les puristes et ne convaincra pas les rockeurs. Tout au plus les adolescents dans leur période « technique » ou la musique est avant tout question de dextérité. Certes, le monsieur a un talent indéniable et ile prouve ici. On note même qu’il sait s’entourer des meilleurs. Reste que cette technique est un peu froide. Mais il est vrai que je ne suis qu’un pauvre amateur de rock loin de son adolescence perdue. 

Will Calhoun

Membran

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Edito

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