The Craftmen Club: « Colores » HermineHermineHermineHermine

Après quatre ans de silence discographique, The Craftmen Club est de retour avec un nouvel album studio qui démontre que le quartet de Guingamp est en révolution perpétuelle.

The Craftmen Club: « Colores »Note : 4 sur 5

Avec quatre albums au compteur en 18 ans d’existence, The Craftmen Club est un groupe rare qui sait se faire désirer. Après l’excellent Eternal Life, sorti en 2013, le quartet guingampais sort aujourd’hui Colores, son nouvel opus attendu par de nombreux amateurs de rock fiévreux et incandescent. Un quatrième opus, réalisé sous la houlette de Seb Lorho et qui marque un tournant pour le combo, ce dernier ayant décidé d’écrire une majorité des titres dans la langue de Molière. Et le résultat, dans l’ensemble, est des plus concluants. Passé les deux titres d’ouverture, La Route et La Jetée, dont les accents un peu trop pop laisseront plus d’un auditeur sur leur faim, The Craftmen Club trouve sa vitesse de croisière et nous offre des morceaux d’une belle intensité. A l’image de Expect to Crash et de ses riffs fuzz, ou encore de Colores et Nos enfants rois, deux compositions, en Français, sur lesquelles semble planer l’ombre de Noir Désir voir de Tanger. Autres influences qui traversent cet album : celles de David Bowie et de Marc Bolan, dont les esprits sont invoqués en particulier sur Last Trip ou encore Elevator, deux chansons qui font un bien fou aux esgourdes et qui renouent avec les grandes heures du rock britannique. L’album s’achèvent par deux titres, le Lac et le Lustre, enregistrés live au studio Kerwax et qui avec leurs ambiances hypnotiques laissent présager un avenir radieux pour les quatre Bretons.

Hervé DEVALLAN

The Craftmen Club, « Colores » (Upton Park/ L’autre distribution)

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Edito

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