Très certainement la découverte de cet été. Le Sud Africain file le parfait amour avec un rock mélodique et une pop capricieuse. Un mariage à trois qui lui va bien.
Lorsqu’un inconnu frappe à votre platine, le premier regard se porte sur le label. Pour voir, comme diraient les joueurs de Poker. Quatre lettres blanches sur fond rouge suffisent pour nous convaincre : c’est Anti qui nous propose cette découverte. Une fois de plus, la filiale d’Epitaph confirme que depuis 1999, elle a le don de dénicher la pépite. Cette fois, c’est Prism Tats qui bénéficie de l’aura du label. Et à nouveau, le rock en sort grandi. Sud Africain de Durdan, notre homme est biberonné à la pop anglaise et ça s’entend : les mélodies sont ici aux petits oignons. Quand aux guitares, elles suintent le crade comme un punk en mal de provocation. Sales mais pas violentes. Le résultat est un rock que Ty Seagal emmènerait aux pays de Wall of Death en entrainant avec lui quelques synthés 80’s. Ça ronronne sévère sans agresser le tympan. Mieux encore, certains titres sautillent et se fredonnent comme un tube de l’été. Tant mieux, car il reste juillet et août pour se les approprier.
