Lourd, puissant et survitaminé. Le rock de Jumping Jack ne fait pas dans la dentelle, mais dans l’efficacité. Celle d’un Stoner concocté dans les règles de l’art : le mariage d’un hard des années 70 tendance Black Sabbath et d’un Métal labélisé 90’s version Metallica. Avec ce second opus, le power trio nantais confirme qu’il faut compter avec lui. Tourner en premières parties des vieilles gloires françaises (Vulcain, Parabellum…) et bretonnes (Squealer) ne suffit plus. En juin 2011, à quelques kilomètres du château d’Anne de Bretagne, le Festival Hellfest les avait programmés, leur offrant ainsi la possibilité de s’exprimer devant la fine fleure européenne des amateurs d’acier trempé. Depuis « Trucks & Bones » prouve que Jumping Jack joue dans la cours des grands. Un morceau comme « She made no resist » rivalise sans rougir avec les titres phares de groupes comme Orange Goblin ou Fu Manchu. Le reste de l’album est à l’avenant qui mériterait le grand prix du disque « Produit en Bretagne » 2012.
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