DPU – Daniel Paboeuf Unity « Ce qu’il en reste » HermineHermineHermineHermine

Né avec la scène rennaise de la fin des années 70, Daniel Paboeuf étonne plus que jamais en 2016. DPU s’avère une sensation qu’on aimerait gardée secrète. Trop tard.


DPU – Daniel Paboeuf Unity « Ce qu’il en reste »

Daniel Paboeuf est quand même un des rares (le seul ?) saxophoniste pop rock a ne pas exaspérer tout le monde après deux morceaux et autant de solo. Même dans les années 80 lorsqu’il traînait avec Marquis de Sade, le monsieur était sobre, discret et pourtant terriblement indispensable. Reconnaissable entre mille également comme le dit justement Dominique A : « Le son de Daniel Paboeuf est pour moi aussi emblématique que les voix de Philippe Pascal ou d’Etienne Daho. Quand je jouais sur scène avec lui, des fois j’y pensais : Merde je joue avec Daniel Paboeuf, avec ce son qu’il a, aussi identifiable qu’une voix. » Le génie est là : jouer sans abuser. La seconde livraison de sa nouvelle entité DPU confirme que Daniel Paboeuf distille ses notes comme autant de petites gorgées de bière. On savoure cette science impossible qu’il pratique ici sur fond d’électro et de jazz. On pense parfois à la trompette d’Eric Truffaz. Et on se retrouve au pays imaginaire du rennais, là où on se demande qui a tué le capitaine crochet. Au final, cet album est indispensable parce que malin et original, séduisant et moderne. En un mot, irrésistible. 

A écouter sur Bandcamp

M Com’ Musiques / Modulor

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Edito

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