C’était quatre jours de fête, de musique et d’émotions palpables. La nostalgie joyeuse, l’énergie survoltée, la tendresse en douce étaient partout sur scène et dans la prairie. Chacun gérait le dilemme, cherchant l’ombre aux heures les plus ardentes tout en rejoignant malgré tout les rangs serrés devant le concert incontournable de son choix.

C’était Jeanne Added diable de femme à la voix bouleversante, The Kills le feu sacré d’une légende vivante, Pixies la machine rodée lancée à 300 à l’heure, Pete et Carl des Libertines classe tout risque et rage anglaise, Ibrahim Maalouf et les enfants du conservatoire de Saint-Malo et nos larmes d’espoir, les Souchon-Voulzy qui auraient volontiers joué les prolongations, la voix profonde et lumineuse de Denez Prigent, Les Échassiers du Togo toujours là où on ne les attendait pas.

Et tous ces morceaux de concerts entraperçus, ceux que l’on a ratés, dont on a vu seulement le dernier titre, ceux que l’on a boudés à raison, ceux qui nous ont laissé indifférents, ceux que l’on ira revoir à la première occasion.

C’était une belle édition et comme toujours une vague de tristesse nous a emportée le dimanche soir. C’est déjà fini. Ceux qui seront du voyage à New York en octobre trouveront le temps moins loin jusqu’à l’année prochaine. Alors une suggestion : à quand une édition d’hiver ?

Bernadette Bourvon
Photos Jacqueline Ledoux

The Kills

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Edito

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