Comme à chaque fois, on ne pourra tout voir. Tout savoir. Du 30 novembre au 4 décembre, la 38ème édition des Trans va accueillir 98 groupes qui, à l’exception notable de Yuksek, vont partir aussi populaires qu’ils sont arrivés anonymes. De Bretagne à l’autre bout du monde, chacun arrive avec la même foi et la même envie : conquérir la foule et buzzer sur le net. Soul, pop, rock ou électro, voici notre sélection des 5 incontournables 2016 et un zoom sur la riche scène bretonne toujours bien défendue par la tête chercheuse des Transmusicales, Jean-Louis Brossard
TRANSMUSICALES 2016 : LES CINQ INCONTOURNBLES
No Zu (Australie – Pop cuivrée)
Ils devaient déjà être là l’année dernière. Mais l’hémisphère sud c’est loin et surtout, là-bas, l’hiver, c’est leur tournée d’été ! Il a donc fallu attendre un an pour que débarquent en Bretagne ces huit hurluberlus de Melbourne. Côté musique, ils appellent leur pop cuivrée du « Heat Beat », sorte de pop synthétique accompagnée de cuivres pour faire groover une sorte d’Aborigène Beat.
Vendredi 2 décembre au Parc Expo Hall 9 (2H du matin)
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Meute (Germany – Electro)
Original, pour le moins, Meute est un Bras Band qui reprend des titres électro, house et techno. De quoi marier fête populaire et hype toujours branchée. Il fallait être natif du pays de la bière pour oser un tel cocktail détonnant, groovy et vraiment dance. Depuis Hambourg, la formation dépoussière un genre qui n’en demandait pas tant. Surprenant.
Samedi 3 décembre au Parc Expo Hall 8 (4h du matin)
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Trad. Attack (Estonie – Electro Rock)
Prenez le répertoire trad de l’Estonie et faîtes en un melting pot inventif,, électro et parfois rock. Le tout avec de la cornemuse torupill, de la guimbarde ou des sifflets. Il faut oser. Mais c’est dans l’adversité que l’on donne naissance au meilleur. La preuve made in Estonie. A noter que c’est la voix de la grand-mère du leader que l’on entend sur un titre de leur dernier album.
Jeudi 1er décembre au Parc Expo – Hall 3 (20h45)
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Marta Ren & the Groovelvets (Portugal – Soul)
En matière de groove, c’est le groupe à voir sur cette édition des Trans. Avec une voix à la Emy Winehouse, Marta Ren (Marta Campos de son vrai nom) vient bel et bien de Porto avec son gang de velours. Ensemble, c’est un beau voyage vers la soul des 60’s qui est ici proposée. Leur premier album a été enregistré à l’ancienne, sur un 8 pistes Ampex, et mixé par New Max, un producteur portugais du groupe funk-soul Expensive Soul. Tout est dit.
Mercredi 30 novembre à l’Ubu (Début d’après midi)
Jeudi 1er décembre Parc Expo, Hall 3 (1h05).
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Nova Twins (UK – Rock)
En matière de Twins, on connaissait les Glimmer Twins. Il faut désormais compter avec les deux anglaises qui sont rejoints sur scène par un batteur. C’est à trois que Amy Love et Georgia South, fausses sœurs mais vraies fortes têtes, font la jonction entre riffs rock et parole hip hop. Le punk des années 2010 est enfin né !
Vendredi 2 décembre au Parc Expo hall 3 à 1h10
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TRANSMUSICALES 2016 : LA BRETAGNE DE DEMAIN
Moon Cogo (Nantes – Chanson World)
C’est la dernière aventure en date du fameux Federico Pellegrini. L’ex chanteur et claviériste de Little Rabbits et French Cowboy s’est associé à la coréenne E’Joung Ju, nantaise depuis maintenant 8 ans et joueuse de geomungo depuis toujours. Le résultat est un mélange de morceaux traditionnels, de morceaux écrits à l’origine pour les French Cowboy et de compositions originales pour un Americana pas comme les autres.
Samedi 3 et dimanche 4 décembre à l’Air Libre (20h30à)
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Vagina Town (Nantes – Rock)
Le nom de ce combo nantais est à lui seul une invitation malhonnête. N’est-il pas directement emprunté à un vieux film porno ? Coté musique, le duo est devenu quatuor et reste campté sur un rock à la Cramps,
Jeudi 1er décembre à l’Etage (16h)
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Volontiers (Rennes – Pop)
Ces rockeurs là sont bien connus de la scène rennaise. Ce qui n’empêche pas Volontiers de débuter dans le métier. Romain Baousson est le batteur live de Bikini Machine et de Dominic Sonic (ici au chant et à la guitare) tandis que Bastien Bruneau Larche est le guitariste de Madcaps (ici aux claviers). Un duo qui s’habille de pop 60’s et qui s’entoure sur scène d’un batteur et d’un bassiste.
Samedi 3 décembre à L’Etage (17h30) – Gratuit
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Sônge (Quimper – RnB)
C’est vrai que sur ce coup là, il faut aimer le RnB façon Timbaland. Avec l’auto-tune en prime. Mais, quand c’est bien fait, pour passer un bon moment un verre à la main avec des potes, ça le fait carrément.
Samedi 3 décembre à l’Etage (18h20) – Gratuit
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The Madcaps (Rennes – Garage)
A leur façon de porter leurs guitares, ils méritent toute notre attention. On dirait la même dégaine électrique que Wilco Johnson. Un régal. S’ils étaient déjà programmés l’année dernière, c’est une excellente raison de les revoir car leur rock garage a déjà séduit le très expert label Howlin’ Banana. Deux albums en sont la preuve.
Jeudi 1er décembre à L’Etage (18h20) – Gratuit
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Kosmo Pilot (Saint Malo – Electro)
DJ depuis le milieu des années 80, le malouin nous fait partage sa passion du funk asiatique, bossa-nova, psychédélisme caribéen, rage hip-hop, excitation raï, épiphanie disco, mélancolie fado, chanson française à la marge, jazz étonnant – on en oublie, forcément.
Samedi 3 décembre au Parc Expo, hall 8 (22h)
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Garesud (Rennes – Electro)
Versé dans l’art paradoxal de faire danser les foules sur des musiques qui ne prêtent pas à la rigolade (post-punk, techno, dark disco…), les sets de Garesud sont pareils à des tunnels : menaçants et pourtant fascinants.
Jeudi 1er décembre au Parc Expo, Hall 3, 20h15
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