Retrouver des anciens (40 ans de bon et loyaux au service au Garage Rock !), c’est assez réconfortant ! Surtout après une année 2016 choyée par la grande faucheuse.
Il faut se souvenir qu’à l’époque (dans les années 80), The Fleshtones rayonnait sur l’ensemble du garage rock, voire le très britannique pub rock. Il faut dire que, nés en 1976, les newyorkais démarraient leur carrière au CBGBs et au Max’s Kansas City en même temps que les Ramones, Blondie, Mink de Ville, Suicide, Talking Head… Une époque bénit des dieux punks bien racontée par Philippe Marcadé que les Fleshtones représentent encore en 2016 avec leur dernier album « … And band drinks for free ». Qui aurait parié un kopeck la dessus ? Ceci dit on parle bien de la reformation des Talking Heads. C’est Republik de Frank Darcel qui peut jouer les précurseurs sur ce coup là avec la section rythmique du groupe sur un morceau de son premier album. Bref, pour revenir aux Fleshtones, il sassurent encore ! On retrouve une fraîcheur et un enthousiasme dont bien des petits jeunes pourraient s’inspirer. Leur Garage caresse encore dans le sens du rock tout en gardant ce côté foutraque et cuivré qui place le swing au cœur des débats.
