En infusant une bonne dose de soul à leur rock garage, The Computers confirme qu’il n’y a pas d’âge pour tomber sous le charme de la musique de vieux : le rock.
Cet album saute à la gueule. Comme la première écoute de Har Mar Superstar aux Transmusicales ou d’un disque des Herbaliser. A moins que ce ne soit Cinematic Orchestra ou The Heavy et leur séminal « Great vengeance and furious fire » sorti en 2007. Tout est question de chance et de rencontre. Et à chaque fois un savant mélange de soul et de rock. A chacun de placer les curseurs où bon lui semble avec parfois un peu d’électro, de jazz…. L’important c’est la fusion. Ici la recette de The Computers pourrait être 60% de soul, 40% de rock garage sur ce dernier opus. Ça swingue tout en lâchant de gros riffs contagieux. Leur petite musique à eux est dans cette alchimie qu’il maîtrise du bout des pieds puisque c’est de ça dont il s’agit : une musique à faire bouger les corps. SI la découverte c’est faite avec cet album « Birth death », il est juste de préciser qu’il s’agit du troisième rendez-vous des gars d’Exeter dans le Devon. Pas loin de chez nous en fin de compte, à une encablure de Saint Malo ! Alors, n’hésitez pas à prendre la mer : ils seront en première partie de Madness en octobre et en novembre dans toute l’Angleterre.
