Rival Sons « Hollow Bones » HermineHermineHermine

Rival Sons confirme sa suprématie sur le rock à guitares. Et ne néglige pas une approche subtile et charmeuse de son art. Un régal. 


Rival Sons « Hollow Bones »

Rival Sons reste en pole position. Là où la concurrence balbutie (Dewolff, Birth of Joy), voire s’effondre (Wolfmother), le quartet californien décline ses gammes avec la gourmandise des musiciens inspirés. Y’a rien à jeter – ou presque – sur cet excellent septième effort. Oui, déjà sept album pour un groupe qui s’est connaître en France depuis peu… Depuis que Francis Zégut les ait propulsés dans son émission de RTL2 en fin de compte, vers 2013. Certes, les grincheux adeptes du « c’était mieux avant » n’y verront qu’un succédané de Lez Zep. C’est aller bien vite en besogne. Car si la paire Page / Plant ne pourrait pas renier ses fils, ceux-ci ont bien grandi sans perdre l’inspiration qui signe leur propre parcours. Un peu comme les Black Crowes en fin de compte. Tout ça c’est une même et grande famille : celle du rock inspiré, couillu et inventif, marqué par les années 70 et interprété par des musiciens de talent. Car dans cette catégorie, la médiocrité n’existe pas. Force est de constater que l’album « Hollow Bones » regorge d’effluves subtiles tout en retenue (tout est relatif !) qui ouvre la voie d’un Plant (vs Page) si on devait filer la métaphore post zepelienne. Ça bastonne toujours, mais intelligemment. Le signe d’une certaine réussite, non ? En revanche, côté pochette d’album, il faudra repasser.



Earache Records

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Edito

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