Le city break, c’est cette nouvelle façon moderne et tendance de voyager. Dans cette vie où nous allons toujours de plus en plus vite et où l’impatience est devenue le maître mot, les loisirs se sont adaptés à notre société.
Depuis plusieurs années, le voyage se vit court et intense, ce qu’on appelle le city break : visiter une ville entre deux et cinq jours. Développé grâce aux vols low-coasts, aux offres Internet de dernières minutes ou encore à l’événementiel citadin (exposition Universelle de Milan, Marseille capitale de la culture en 2013), ce nouveau tourisme repose sur la découverte et les rencontres. Le but : oublier son quotidien le temps d’un week-end prolongé en s’imprégnant de nouvelles cultures. Et il semblerait que cette façon innovante de voyager séduise de plus en plus la nouvelle génération. Selon une étude menée par Transavia (la compagnie low-coast d’Air France), les city breakers ont entre 18 et 35 ans et partent en moyenne 3 à 4 fois par an.
Pas étonnant que certaines start-up s’intéressent de près à ce marché appelé « tourisme expérimentiel ». C’est le cas de Pop in Events. Créé en 2012 par trois jeunes femmes passionnées de tourisme et d’aventures, la société marie challenge sportif et créatifs dans les plus belles cités européennes. Mieux, elle personnalise son offre et propose une version exclusivement féminine de ces trips. Pop in the City permet ainsi aux femmes de relever une trentaine de défis dans des lieux insolites. Tenus secrets jusqu’au jour de l’événement, les participantes ont ainsi pu retaper un foyer mères-filles ou dompter un fleuve avec l’équipe d’aviron durant l’édition de Porto. Le 18 juin, plusieurs centaines de participantes sont parties relever le même type de défi à Hambourg. A suivre : Nice (le 24 septembre) et Séville (le 15 octobre). A quand une édition Pop in The City à Nantes, Brest ou Rennes ?
