Si vous ne connaissez pas Philm, il est fort à parier que le nom de son batteur ne vous est pas étranger… Lui qui a transformé ce simple side porject en véritable groupe.
Dave Lombardo est l’illustre frappeur de Slayer, Grip Inc. ou encore Fantômas. Si on ajoute a son CV des piges plus ou moins régulières pour John Zorn, Apocalyptica, Testament ou encore Voodocult, on commence à comprendre que Philm n’est pas un passe temps pour gamins en mal d’ennui. Né à Los Angeles en 2010, le trio est également composé du guitariste Gerry Nestler (de la formation prog-metal Civil Defiance) et du bassiste Pancho Tomaselli (membre du collectif funk rock californien War). Au final ? Un sacré bon combo qui marie Métal, fusion, noise, voire punk. Une sorte de Red Hot Chili Pepper du Métal en quelque sorte. Et c’est vrai que ça envoie tout en finesse. Un comble pour des californiens. Outre ses penchants ferrugineux, ce second opus entretient des atmosphères oniriques qui font penser à Baroness ou OM. C’est donc un album vraiment profond et original qui débarque sur nos étals. Enfin, « débarque » n’est peut-être pas le mot juste, puisque l’opus est sorti en 2014. Mais force est de constater, qu’un an après, il conserve toute sa fraîcheur et mieux encore un potentiel qu’aucune platine ne peut arrêter !
