La « démocratie » vient d’inventer un nouveau concept : être son propre opposant. C’est pratique. On vote dans l’intérêt de sa « famille » et devant les médias on affirme le contraire. 


Un exemple ? Ségolène Royale, ministre de l’Ecologie qui approuve l’augmentation annuelle et contractuelle des taxes (péages) des sociétés d’autoroute et affirme quelques heures plus tard sur les plateaux de TV que c’est un scandale ! Les politiques n’ont pas l’apanage de tels oxymores moraux. Un autre exemple ? Le patron d’Universal France, Pascal Nègre, qui n’hésite pas à affirmer que « nous souffrons beaucoup de la concentration des programmations » en parlant des radios en général et d’NRJ en particulier. Et de poursuivre : « dix chansons représentent deux-tiers des passages de l’année » (Longueur d’Ondes Huver 2015). Bien vu ! Pas évident dans ces conditions de faire émerger de nouveaux talents. Ce qui n’empêche pas notre Saint Just de la musique d’expliquer à un journaliste de Marianne (Août 2014) qu’il avait acheté en 2002 des publicités d’une minute pour passer six fois par jour « Didi » de Khaled. Faîtes ce que je dis…  Une autre personnalité semble très forte à ce petit jeu : Christine Lagarde qui à la tête du FMI recommande fortement à l’Etat Grec de se réformer (jusque là, elle n’a pas tord), notamment en combattant la corruption et qui, de son côté, ne paye pas d’impôts sur le revenu sur son salaire ! (Le Monde 29 mai 2012) Comme le dit Pierre Rahbi : « La dualité est en train de faire exploser l’humanité ». On ne serait mieux dire.
Ce qui fait de la France à la fois une des nations qui taxe le plus des citoyens et en même temps un paradis fiscal pour multinationales (les fameuses optimisations fiscales !) et certaines compétitions sportives carrément exonérées d’impôts : l’Euro 2016 en France par exemple.
Pendant ce temps, des PME naissent et redonnent espoir à l’image de M Com‘ Musique qui vient d’ouvrir à Orgères près de Rennes une entreprise de fabrication de vinyles. Les groupes de la région vont enfin pourvoir produite de la musique « Bio », c’est-à-dire vendre leurs albums à quelques kilomètres du lieu de fabrication. Et pourquoi pas exporter ! Le vinyle, une solution à la crise du disque ? Oui, un peu comme le print est l’avenir du web…


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