Les quatre musiciens d’Offshore n’on de compte à rendre à personne. Est-ce pour cela que leur musique est lumineuse ?
Avec le quartet Offshore, le bon goût musical est à portée de main .Celui qui fusionne jazz, jazz rock, mélopées celtiques et orientales. Un travail d’orfèvre que l’on doit au guitariste finistérien Jacques Pellen qui s’est pour l’occasion entouré du batteur algérien Karim Ziad, du bassiste Etienne Callac et du célèbre flûtiste Sylvain Barou. Ensemble, ils nous livrent l’album « Shorewards » à la mise en place impeccable, à la production digne des plus exigeants groupes de jazz rock. Prenez l’efficacité (et la virtuosité) d’un groupe canadien comme Uzeb, ajoutez la celtique attitude d’une formation comme Gwendal et vous commencez à comprendre de quel bois se chauffent ces musiciens hors pairs. Ajoutez une légère dose de soleil avec mille nuances africaines et s’ouvre à vous le pays magique d’Offshore. La personnalité et l’originalité de leur travail n’a d’égal que leurs talents individuels. Mais heureusement pour nous, c’est ensemble qu’ils créent un univers à la fois aérien et technique. Le mariage de l’eau et du feu, du conscient et des farfadets de Brocéliande. Produit et imaginé en Bretagne, « Shorewards » est définitivement une bande originale pour nos matins calmes et nos nuits agitées.