Maman Küsters « Sous la peau de » HermineHermineHermineHermine

On touche ici une certaine écume de la nuit. Une élégance à la Seiz Breur, qui mêle les années 30 et les années 80, sans plagiat et avec audace.


Maman Küsters « Sous la peau de »

Ils ont un talent fou. Ce duo de Brest dépasse très largement ses beats new wave pour nous entraîner dans un univers où cohabitent Fred Poulet, Alain Bashung ou encore Marquis de Sade et qu’un  duo surdoué complètement barré a dynamité à grand renfort de synthé 80’s. C’est à la fois futuriste et très vintage. On pense à Kraftwerk parfois où à tous ces groupes belges si chers au label Freakville. Avec Maman Küsters, Brest tient là une pépite aussi rare que brillante. De son « Liebe hat keine preis » où on pense au « Ich bin schmutzig » de Republik de Frank Darcel à « 3h30 » qui nous file des frissons comme s’il était 5h du mat et qu’on montait le son, en passant par « 15 minutes de gloire » clin d’œil à Andy Warhol et ses amis underground newyorkais, tout respire un monde interlope à la grande époque du Palace. On ne sait pas où « Sous la peau de » mènera Gaël Loison et Cyril Pansal ; mais aujourd’hui, en 2017, ce disque les impose comme une vraie figure de prou du rock en Bretagne. On y croise autant d’audace que de bidouillages, d’angoisse que de troubles pensées. Mais on touche du doigt la musique avec ses affres et ses tensions,  mais aussi le rock, le vrai, avec ses nerfs à fleur de peau et tout ce qui peut emmerder les vieux cons en mal de légitimité et de points retraite. L’univers si particulier de Maman Küsters faisant le reste 



Unknown Pleasures Records

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Edito

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