Que vaut la parole d’un élu ? Pas grand-chose à l’évidence. Et encore moins quand ils sont bretons. A droite comme à gauche, la carrière se mène à Paris… et se pare de vertu dans l’opposition. 


Ainsi, furent-ils au moins deux membres du gouvernement Hollande à voter désespérément et avec emphase la réunification de la Bretagne tant qu’ils étaient membres de l’assemblée régionale bretonne. Bien avant l’élection suprême du chef au graal élyséen bien sûr. Depuis, ces messieurs (et dames !) sont aux « affaires » et contre vents et marées gardent un silence assourdissant sur cette inique réforme territoriale qui laisse la Loire Atlantique orpheline. Qu’est-ce que l’histoire face au pré carré d’un élu de la République ?

Le peuple croit encore en la démocratie. Il vote et manifeste sagement depuis 70 ans pour que ses représentants oublient le décret de Pétain. De là à penser que nos députés sont d’accord avec les lois de Vichy… Seules quelques voix s’élèvent, encore un peu timides et étonnées de cette liberté retrouvée ! Elles émanent d’élus de l’opposition bien sûr, ou qui y seront bientôt. Je parle des écologistes.

Après les sans dents, voici donc venu le temps des sans parole. Aveugles et sourds, ils vont devoir désormais prêter une oreille attentive à l’Alsace qui ne laisse pas facilement dissoudre dans la Lorraine. En faisant cause commune avec cette autre région périphérique, la Bretagne sera-t-elle entendue ? Ou faudra-t-il attendre les Catalans, eux qui voient leurs frères espagnols prendre le large. Il y a dix ans encore, on aurait parié sur le Pays Basque… Tout va si vite en politique !   


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