Le rock de Laétitia Shériff souffle sa différence entre guitares nerveuses et envolées folk. Avec toujours cet immense sensation qu’un univers à fleur de peau se déchire devant nous.
C’est tout simplement le 6èmealbum de Laétitia Shériff. Depuis 2004, la rennaise s’est fait un nom et force depuis le respect. A commencer par ceux qui viennent lui prêter main forte. Hier le saxophoniste de jazz François Jeanneau, la chanteuse punk Lydia Lunch, le producteur électro Robert Le Magnifique, l’incontournable guitariste Olivier Mellano (Miossec, Dominique A, Mobiil, Psykick Lyrikah…) où encore le batteur Gaël Desbois (Mobiil…). Aujourd’hui encore pour cet album, la filière bretonne a répondu présente à commencer par son vieil ami Thomas Poli (guitariste de Montgomery et collaborateur de Dominique A). D’autres compagnons sont là comme Nicolas Courret batteur d’Eiffel et de del Cielo (qui jouait déjà dans Oobik & The Pucks !) ou encore la violoniste Carla Pallone (Mansfield Tya).
Le résultat est un album rock (bien sûr !) que la bassiste chanteuse transforme en un disque unique et personnel à grand renfort d’émotions envoutantes, de rythmes éperons et d’ambiances folk dignes des meilleurs road trips américains. Il est effectivement vrai que Kristin Hersh n’est jamais loin. Et puis les guitares reprennent le dessus et Sonic Youth s’impose à nouveau. A moins que ce ne soit Gun Club. Oui, le dernier opus de la rennaise c’est tout cela à la fois : nerveux, poétique et terriblement attachant comme savent le pratiquer les musiciens d’outre Atlantique. Et de Rennes désormais.
Sortie le 13 octobre
Pour écouter Laétitia Shériff
Interview de Laetitia Shériff
Yotanka