La Légende d’Hercule HermineHermine

Renny Harlin, réalisateur de Cliffhanger et Peur Bleue, nous revient avec La Légende d'Hercule, néo-péplum à la sauce numérique. Calibré pour profiter de la promotion de 300 : La Naissance d'un empire et couper l'herbe sous le pied à l'estival Hercule de Brett Ratner.


La Légende d’Hercule

La Légende d’Hercule, dont le budget est d’approximativement 70 000 000 de dollars est réalisé par Renny Harlin. L’histoire reprend le mythe : Hercule est envoyé par Zeus sur Terre et est utilisé comme arme de guerre au combat par le roi Amphitryon. Tout au long de ce film, Hercule tentera de se sauver de cette situation et de reprendre sa vraie place … celle d’un héros Grec.

Petit frère ingrat de la saga « 300 », « Hercules » surfe sur la vague des films d’action testostéronés inspirés de légendes antiques, qui semblent faire recette. La légende grecque d’Hercule est ici adaptée à la sauce Hollywood par Renny Harlin. L’histoire reste globalement fidèle, sauf pour l’intrigue amoureuse, qu’il fallait bien sûr ajouter. Beaucoup de baston, peu de saveur, et un casting d’inconnus.

Dans le rôle principal, on retrouve Kellan Lutz, un acteur taillé pour ce type de film. D’Emmett Cullen à Hercule, de Twilight à la légende du fils de Zeus, Kellan Lutz endosse visiblement avec facilité les rôles physiques. Il figurera prochainement dans le troisième volet de la franchise Expendables. Dans ce peplum en 3D, le garçon succombe au charme de Hébé, incarnée par une actrice française peu connue, Gaia Weiss.

On notera aussi la présence au casting de Liam McIntyre, l’interprète de Spartacus dans la série diffusée sur la chaîne américaine Starz. L’avantage numéro un du film sera Renny Harlin qui est crédité en tant que réalisateur et scénariste.

Malheureusement, La Légende d’Hercule n’a pas été pensé comme un film, mais comme un produit censé siphonner les succès concurrents, Hercule est terriblement creux et manque de chair pour convaincre.

Dans une esthétique numérique bas de gamme, le décor et les costumes mélangent pêle-mêle esthétique romaine, fantasmes grecques, tout en recyclant les codes artificiels de 300 ou de la série Spartacus. Renny Harlin a essayé de mélanger les genres mais au final les spectateurs ne s’y retrouvent plus.

Le rôle principal Kellan Lutz déçoit, il manque de charisme. Il faudra supporter Kellan Lutz, sorte de marine lobotomisé complètement hors sujet, qui sera beaucoup plus à sa place dans The Expendables 3 que dans ce registre. Même les combats, qui jouissent au moins d’un réel engagement physique, se voient défigurés par des chorégraphies paresseuses et déjà interprétées mille fois ailleurs. On ne saurait trop conseiller aux spectateurs, même les moins exigeants, de passer leur chemin.



De Renny Harlin

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Edito

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