Sur un plan purement économique, l’Oncle Sam n’aurait pas du tout intérêt à perdre la manne que lui offre son enfant terrible. La Californie représente 13% du PIB des Etats-Unis, soit l’équivalent de la richesse de la France à elle toute seule. Selon le Bureau des analyses économiques (BAE), le PIB du « Golden State » s’élevait à 2 500 milliards de dollars en 2015, soit 27 milliards de plus que celui de l’hexagone pour la même période.

A ceci près que l’Etat de la Côte Ouest compte presque deux fois moins d’habitants que notre métropole. Quand la France affichait son maigre 1,1% de croissance il y a deux ans, la Californie brandissait ses 5,7%, soit l’une des meilleures progressions des Etats-Unis avec l’Oregon et ses 5,9%. Une réussite due à la performance des industries de pointe bien sûr mais aussi à un secteur agricole en pleine forme.

Premier pôle mondial des hautes technologies

Côté emplois, le richissime Etat peut se vanter d’avoir créé plus d’emplois en 2015 que la Floride et le Texas réunis. Un optimisme qui n’a pourtant pas toujours été au goût du jour si l’on en juge par les difficultés rencontrées lors de la crise de 2008. Avec un taux record de chômage de 12% en 2010 contre 4,8% en 2006, la Californie au bord de la faillite a croulé sous les dettes. Mais grâce à une politique de gestion drastique, la région a remonté la pente pour reprendre sa place de premier pôle mondial des hautes technologies.

Alors bien sûr, qui dit croissance dit Silicon Valley et sa cohorte d’enseignes toutes plus reluisantes les unes que les autres. Facebook, Apple, Google, Yahoo!, eBay, Sony, Intel, auxquelles on peut ajouter Uber parmi les plus prestigieuses. La seule évocation de leur nom en dit long sur la santé financière de la région et le pactole qu’apporte le versement des taxes au reste du pays.

MLB

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Bienvenue dans l’eldorado de la Californie. La Silicon Valley qui place l’Etat à la sixième position mondiale en termes de richesse est un argument de poids pour les indépendantistes.

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