Dans un monde où le soleil gèle et la lune brûle, où les puissants dévorent les faibles, un être va se dresser et, animé par la haine, tenter de changer l’ordre des choses. Avec ce roman graphique sombre et torturé, Adrian Smith signe une œuvre aussi intense que fascinante.
Surtout connu pour son travail dans l’univers des jeux de rôles et notamment sur Warhammer, Adrian Smith, après Broz (scénarisé par Pat Mills), renoue avec le 9e art et nous offre un œuvre de Dark Fantasy hors du commun. Sur un récit qu’il a lui-même écrit, l’auteur nous embarque ici dans une fable épique et violente peuplée de créatures toutes plus fantastiques et inquiétantes les unes que les autres et ponctuée de batailles titanesques. Et ce, en faisait preuve d’une économie de mots et de dialogues qui force le respect. BD quasi muette, Hate, Chronique de la haine développe en effet une narration très graphique qui témoigne du génie de Smith. Ce dernier nous offre ainsi plus de 250 planches d’une beauté à couper le souffle et sublimées par un noir et blanc littéralement ensorcelant. Véritable choc visuel, cet ouvrage, qui devrait faire date, comblera de bonheur non seulement les adeptes de Fantasy mais également les amateurs d’objets littéraires difficilement indentifiables.
