Glen Hansard « Disn’t he ramble » HermineHermineHermineHermine

Avec ce disque, l’irlandais sonde l’âme de Bruce Springsteen. De quoi passer l’hiver, comprendre l’Erin et aimer la pluie.


Glen Hansard « Disn’t he ramble »

On dit de lui qu’il est le chanteur folk le plus célèbre d’Irlande. Sûrement. Au moins par ses performances d’acteur (impeccable dans « Once » et « The commitments ») et de rockeur (The Frames, c’est lui). Une chose est sûre, avec ce second opus solo, la renommée de Glen Hansard va définitivement imposer la verte Erin dans nos cœurs. Ce disque puise au plus profond de l’âme et de l’épiderme. On est à la source de tout un pan de la musique américaine, à commencer par celle de Bruce Springsteen dont on sonde ici ce qui le pousse depuis des dizaines d’années à renverser des stades entiers. « Disn’t he ramble » est un grand frisson qui vous prend et vous retourne aussi sûrement qu’une tempête en mer celtique. A commencer par « Her mercy » et sa progression vers un refrain qui lève le vent à lui seul. Dans le style « Lowly Deserter » est pas mal non plus. Les cuivres nous entraînent alors au pays des frères Van Zandt, à moins que ce ne soit du côté de la perfide Albion qu’il faille chercher, des disques solo de Ron Wood à l’irremplaçable Joe Cocker. C’est un peu tout cela Glen Hansard : un bow window sur la mer et un feu de cheminée pour chasser l’humidité qui ronge des murs maculés. Sa musique est profondément irlandaise parce que dans son sang coule l’infini désespoir d’un peuple encore divisé. Des émotions qui renversent tout sur leurs passages. Et ça en tant que bretons, nous le comprenons.



Anti- / PIAS

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Edito

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