Epsylon « Ouvrage du cœur » HermineHermineHermine

Il aura fallu quatre albums à Epsylon pour trouver une direction qui leur va bien : la Bretagne. Quoi de plus évident quand on est de Naoned !


Epsylon « Ouvrage du cœur »

Belle découverte que ce quatrième opus des nantais d’Epsylon. Et la Bretagne n’a jamais été aussi proche de leur musique… Et de leur cœur. L’arrivée au sein du groupe de deux nouveaux, le guitariste Quentin Vallier et du clarinettiste et sonneur Benjamin Goudédranche n’y est sûrement pas étrangère. Leur rock se mâtine et se patine d’ambiances et d’hymnes celtes. On se croirait revenu au bon vieux temps du premier album d’Armens quand le rock et le folk ne faisaient qu’un pour embraser le renouveau de la musique bretonne. On pense aussi à l’énergie des manceaux de Kreposuk, voire aux Corrs (qui seront au FIL cette année) et aux premiers albums des Celtas Cortos. En revanche, nous échappons – fort heureusement – aux canards bleus et autres landes à farfadets. Ici, place aux femmes et leurs pouvoirs de séduction (« Amazones »), à l’oppression des peuples qui aspirent à la liberté (« Requiem ») ou encore au vendredi 13 novembre (« Ecorchés »). Epsylon est bien encrée dans son époque et sa tragique actualité. Mieux, le groupe a fait appel à quelques plumes fortement recommandables pour l’épauler dans cette démarche : Nicolas Boisnard d’Archimède pour les paroles de « La même histoire » ou à Pierre Parys de Subsonic pour celles de « Feu et fièvre ». Un engagement au cœur de notre société qui ouvre de belles perspectives aux nantais. 

Site officiel

Auto production

0 Commentaires

Laisser un commentaire

Abonnez-vous à notre newsletter

Edito

Articles similaires

Autres articles de la catégorie Rock