Les adaptations littéraires sont en vogue, après une saga achevée comme Twilight et une autre en cours comme Hunger Games, Divergente est une nouvelle autre saga «américaine comme souvent très attendue». On nous a vendu une affiche de film, pas original qui ressemble à ceux qu’on a déjà vu, une bande annonce simplement mensongère, seuls ceux qui avaient lu les livres pouvaient comprendre ceux que ça évoque…
Dans un monde post-apocalyptique, Tris vit avec son frère et ses parents dans un Chicago divisé en plusieurs clans, chaque clan ayant une spécificité. Quand arrive le jour où Tris doit choisir son clan en passant un test d’aptitude, le résultat fait d’elle une Divergente… Mais les Divergents sont rare et peu acceptés dans ce monde.
Il y a beaucoup de ressemblance avec Hunger Games : un monde ravagé, une population divisée en catégories, une narration lente, une héroïne qui ne sait pas pourquoi elle est là. Bref on nous ressort la même recette qui marche avec des mêmes scènes d’action (notamment Tris se prend raclées sur raclées). Et une romance incontournable qui commence dès le début et qui fait aussi partie des recettes qui fonctionnent toujours.
Dommage car ce film avait de bonnes bases. Il fallait ôter quelques clichés pour éviter une ressemblance avec Hunger Games et Twilight. Le casting, en lui-même, a du mal à relever le niveau, puisqu’il s’agit de quasi-inconnus au bataillon et on a du mal à s’attacher à ces personnages.
Un film long, lent, visuellement pauvre avec un scénario superficiel visiblement destiné à un public jeune.On s’attendait à mieux pour cet opus, « Divergente » parce qu’il a réussi à faire un bon nombre d’entrées aux USA.
De Neil Burger avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet
