Darkness « Last of our kind » HermineHermineHermineHermine

Amoureux de Queen et de Boston, courrez vite vous procurer le dernier Darkness. Les guitares dégoulinent de bonheur sur fond de hard rock parfaitement maîtrisé.


Darkness « Last of our kind »

Le rock, c’est avant tout un bonheur simple. Ce qui ne doit pas être confondu avec l’absence de travail. Car pour arriver à l’essence même du rock, toucher du bout de la guitare ce riff gras qui entraîne l’ensemble du groupe derrière lui, il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le billot et taquiner du médiator à des heures indues. Avec « Last of our kind », Darkness y arrive. On n’aurait pas parié un kopek sur le dernier album des anglais du Suffolk. Mais faut toujours se méfier du perfide rockeur anglais : ils ont ça dans le sang ! En revanche, si le résultat est brutal –on navigue quand même au pays du Hard Rock ! – il est aussi hyper soigné. Retrouver l’ADN de ses premières amours a du nécessiter des heures de boulot qui ici donne à Darkness des airs de Boston, d’Aerosmith et de Queen bien sûr. Rien de plus logique. A tel point qu’en 2015, après l’enregistrement de cet album, le nouveau batteur (un petit disque et puis s’en va pour la peroxydée Emily Dolan Davies) n’est autre que Rufus Tiger Taylor, le fils de Roger Taylor, batteur de Queen. CQFD.  Composé (en Irlande) et entièrement produit par le guitariste Dan Hawkins, ce quatrième album confirme que l’Angleterre tient en Darkness le fer de lance d’un rock parfois pompier (ce qui n’est pas le cas ici), mais toujours harmonique et mélodique. Des qualités qui associées à la puissance donnent toujours envie d’hurler dans un stade.

Site officiel

Canary Dwarf / Kobalt Label

0 Commentaires

Laisser un commentaire

Abonnez-vous à notre newsletter

Edito

Articles similaires

Autres articles de la catégorie Métal