Dallas Buyers Club HermineHermineHermineHermine

1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof, des bottes, un chapeau, c'est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l'impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d'autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s'engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C'est son combat pour une nouvelle cause.


Dallas Buyers Club

Sur un tel sujet, on pouvait craindre les clichés à gogo d’un homme face aux USA ! Loin de là, le Québécois Jean-Marc Vallée choisit un récit au réalisme quasi-documentaire se permettant même une pincée d’humour notamment dans la relation entre Woodroof et Rayon. Au-delà d’un portrait fidèle des années « sida », époque où l’on appelait cette maladie « le cancer gay », le film est également une charge contre l’industrie pharmaceutique et la FDA, agence qui approuve les médicaments, mais surtout une magnifique histoire de rédemption.

Outre la transformation physique subie par le personnage, c’est sa transformation psychologique qui est encore plus impressionnante : d’un roi de l’embrouille homophobe, Ron Woodroof devient un combattant aux valeurs humaines de tolérance et de respect chevillées au corps.

Si 6 nominations aux Oscars récompensent déjà le film, ses deux interprètes ont vraiment toutes leurs chances : Matthew McConaughey confirme l’incroyable ampleur qu’a prise sa carrière depuis la Défense Lincoln et Jared Leto, pour son premier rôle depuis 4 ans, fait un retour fracassant dans le rôle d’un transexuel.

Un très beau film dont la sobriété n’en atténue aucunement la force !


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Edito

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