Ce cinquième album de City and Colour, en fait le groupe de l’unique membre permanent Dallas Green, confirme que le canadien est un song writer hors pair qui mérite ses bons classements dans de nombreux billboards.
Si Dallas Green est un parfait inconnu pour certains d’entre nous, d’autres savent profiter de son talent. C’est ainsi que l’année dernière, le canadien collabore avec la super star Alecia Moore (plus connue sous le nom de P!nk). Le résultat est le projet folk « you+me » et l’album « Rose ave. ». Mais ce qui l’occupe plus généralement à temps plein, c’est son « groupe » City and Colour dont il est l’auteur, le compositeur et l’interprète. Et c’est sous ce nom qu’il présente aujourd’hui son cinquième album « If I should go before you ». Un album taillé pour la route et les grands espaces qui démarre avec un morceau aux entournures psychées de plus de 9 minutes. Il faut oser. Mais l’audace est payante, car cette introduction étire le temps et donne une lumière toute particulière aux 10 ballades qui suivent. Peut-être même que sans ce titre introductif, le reste de l’opus aurait pu paraître légèrement fade, un rien convenu. Là, chaque morceau empreinte avec lui la fragrance oubliée d’un temps révolu jusqu’à trouver une véritable force. Il faut ajouter également que le monsieur a su s’entourer. C’est ainsi que se sont retrouvés aux Blackbird studios de Nashville, Jack Lawrence (The Raconteur, Dead Weather) à la basse, Dante Scwebel (Spanish Gold, Dan Auerbach) à la guitare, Doug MacGregor (Constantines) à la batterie et Matt Kelly à la pedal steel et aux claviers. Gageons que cet album connaitra le même succès que « The hurry and the harm » sorti en 2013 et qui finit N°1 au Canada, mais également #16 aux Etats Unis et #4 en Australie.
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Dine Alone Records
