C’est étrange, cette impression que The Celtic Social Club existe depuis toujours. Et pourtant, cela fait seulement 3 ans qu’ils arpentent les scènes du monde entier, à commencer par Les Vieilles Charrues et Central Park à New York. Excusez du peu. 


Leur second album « A new kind of freedom » ne va pas démentir ce sentiment  avec une musique balançant entre pop internationale et hymnes celtiques. « Impressionnant de puissance et de maturité » comme aime à le préciser leur communiqué de presse. Ce qu’on pourrait traduire par une production calibrée pour des radios MF de la côte Ouest des Etats Unis et une facilité déconcertante à tomber des titres intemporels et fédérateurs.
Oui, leur rock celtique dispose d’un étrange ADN : pouvoir de siffler tranquillement dans un Pub comme se reprendre en chœur par 40 000 personnes dans n’importe quel stade ou grande scène d’un festival. Il faut dire que leur chanteur n’est autre que l’écossais Jimme O’Neill des Silencers. Et que dire des musiciens autour de lui. A commencer par Manu Masko, l’ancien batteur des Red Cardell. Ce super groupe brito écossais réussit avec ce second album le coup parfait. En laissant pipe et fiddle battre le fer avec violon et guitares, l’opus place une nouvelle fois Roazhon et la Bretagne au centre d’un renouveau celtique qui passe aussi bien par Boston, Sydney, Londres que Dublin ou Glasgow. 

Hervé Devallan

Sur scène :
4 août au Festival Interceltique de Lorient
10 août aux Jeudis Niortais à Niort
12 août au Nilüfer Müsik Festival de Brussa (Turquie)
18 août au Festival Les Filets Bleus de Concarneau 


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Edito

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