Le stoner de Quimper est une denrée rare. Pour son second essai, Carson Hill déroule son art comme les meilleures pointures du genre.


Lorsque l’on vient de Quimper, s’intéresser au désert de Sonora au sud de la Californie signe une évidente passion pour le Stoner. Un genre musical lourd, chaud, si possible lent et roboratif. A chacun ensuite d’y ajouter ses propres ingrédients, comme un peu de musique celtes pour Stangala. Ici, le quatuor Carson Hill puise sa source d’inspiration dans l’orthodoxie du genre. Avec des morceaux de plus de 7 minutes en moyenne, le tempo a le temps d’installer sa sourde chaleur attisée par des guitares saturées à l’extrême et une rythmique nourrie à la Kyuss. C’est sec et aride comme un cactus solitaire. Et c’est bon comme une virée en Harley ondulant sur l’asphalte fondu d’une highway troublée par le seul voile d’un soleil de plomb. Et là, une seule solution : remonter le bandana, avaler les kilomètres et écouter Carson Hill. 

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Edito

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