Brant Bjork « Tao of the devil » HermineHermineHermine

Brant Bjork, expert en low desert punk. Autant dire, une des figures du Stoner. L’ancien créateur et batteur de Kyuss revient sous son nom pour la huitième fois. Le désert, non plus, ne change pas.


Brant Bjork « Tao of the devil »

Il en va ainsi de la vie de Brant Bjork : sans cesse remettre le métier sur l’ouvrage. On n’en est pas à 100 fois, mais l’ami des stoners ne rechigne pas à sortir son petit album avec la régularité d’un orage en plein désert : c’est le huitième album solo en 17 ans et toujours cette même exigence à polir le son et rendre lent et fluide le rock du sable chaud californien. Il faut dire que le batteur de Kyuss fut à bonne école. Aujourd’hui, guitariste de ses projets éponymes, il définit son dernier album « Toa of the devil » comme étant du « low desert punk ». C’est un peu ça, notez bien. Tout va lentement, mais aussi sûrement que le no futur d’un punk. A l’heure où les anglais découvrent la scène punk française de 77 (The french connection sur Soul Jazz), cette référence à l’épingle à nourrice peut faire sourire. En revanche, elle démontre qu’on peut vieillir sans trahir ses idéaux adolescents. C’est le cas de Brant Bjork resté fidèle au genre qu’il contribua à inventer en 1987. Pour lui, la suite n’est qu’un immense bonus : « « J’ai brûlé… Je buvais et fumais trop, j’étais un jeune de 18 ans qui jouait dans ce groupe de rock fou et je n’avais aucune idée de ce que je faisais. J’ai juste eu la chance d’avoir été assez intelligent pour réaliser que je devais arrêter avant qu’il ne me tue. ». Depuis, il profite et fait profiter. Ce nouvel album en est la preuve. 



Napalm Records

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Edito

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