Spaceman tient la forme ! Il est désormais le seul à jouer du « Kiss », tant ses anciens complices peinent à retrouver la forme. Ne boudons pas notre plaisir avec cet excellent album de Hard Rock.
Ado, on a tous connu une période Kiss. Si le groupe continue de sévir sans nous, deux de ses membres originels font de même depuis un paquet d’années. C’est le cas d’Ace Frehley qui retire son maquillage une première fois en 1982 (le seconde sera la bonne en 2002). Depuis, se sont cinq albums solo (j’oublie volontairement celui de 1978) qui prouvent que le guitariste américain est un animateur respecté du grand cirque rock’n’roll américain, mais qu’indéniablement, ses albums solos sont les meilleurs opus que Kiss aurait pu sortir. « Space invader » confirme cette règle. C’est un véritable retour aux heures de gloires du hard rock des années 70, voire 80. Puissance de feu et riff dévastateurs signent un album où rien n’est à jeter. Même ses fautes de goûts ont un indispensable côté kitch qui rendent éternel le Spaceman de notre jeunesse. On passera donc vite sur un ou deux titres au ralenti (« Immortal pleasures » entre autre) et un artwork qui postule pour le titre de la pochette la plus moche de l’année. Autrement, ça bastonne sévère entre deux refrains calibrés pour la scène. Ace Frehley n’a jamais été aussi bon que lorsqu’il joue son propre rôle, avec où sans Kiss. C’est ici le cas, même quand il s’essaye à la reprise de « The joker » du Steve Miller band.
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