Ace Frehley « Origins vol 1 » HermineHermineHermine

Plus besoin d’Alzheimer pour retrouver la mémoire. Pour 11 classiques (ou presque) du rock, Ace Frehley a fait le boulot. Et de façon plutôt convaincante.  


Ace Frehley « Origins vol 1 »

L’ex guitariste de Kiss (aux  meilleures heures du groupe, de 1973 à 1982) revient avec un nouvel opus solo. Et si dans les années 60 les artistes débutaient leur carrière avec un ou deux albums de reprises histoire de roder leur son et trouver leur voie, force est de constater qu’après 70 ans d’histoire du rock, ce genre d’exercice symbolise une fin plutôt qu’un début. Manque d’inspirations ? Manière d’exister ? Plan marlketing ? Vrai besoin compulsif ? Peut-être tout cela à la fois. Une chose est sûre, Ace Frehley s’essaye à l’exercice et le résultat est plutôt correct et cohérent. A comparer avec ses collègues de LA Guns en 2004 (l’excellent « Rips the cover »). L’homme du Bronx s’attaque donc a des classiques, de « Street fighting man » des Stones à « Emerald » de Thin Lizzy en passant par « Magic Carpet ride » de Stepenwolf ou « Fire and water » de Free avec son compère Paul Stanley. Douze reprises au total qui méritent réellement le détour à deux ou trois exceptions légèrement « boring ». En revanche, il revisite de façon éblouissante son « Parasite » sorti sur « Hotter than hell » en 1974. Au total, mieux vaut ce genre d’album qu’une fin de contrat poussive et son tube inspiré d’une vieille gloire fatiguée. Notre propre voyage dans le temps trouve ici le bon véhicule. 



Streamhammer

0 Commentaires

Laisser un commentaire

Abonnez-vous à notre newsletter

Edito

Articles similaires

Autres articles de la catégorie Métal